Continental Mark II au 1:12

[Roger]

jeu. avr. 23, 2015
Les charnières sont toujours l'élément le plus délicat. Certes, j'avais les dimensions des charnières originales; cependant, une fois réduit, un ou deux dixièmes ici ou là peuvent compromettre l'ouverture du panneau. L'autre souci pour les charnières du capot, c'est le poids du dit capot. S'il pèse 100 grammes tout sec, ça représenterait en vrai un capot de 170 kg! Facile à comprendre: la tôle extérieure fait 0.9 mm, à l'échelle ça représenterait 0.075 mm. Le mien est 5 fois plus épais en 0.4 mm...
J'ai d'abord fait un modèle en carton 10 fois plus grand que le modèle et j'ai "ajusté" la longueur des leviers par rapport aux dimensions approximatives de l'original. Et j'ai commencé avec la partie fixée au capot ( en laiton) et deux leviers en inox, assemblés par des pivots plus grands que ceux du coffre:



Ensuite, j'ai continué avec la base fixée à la carrosserie. Anticipant des ressorts assez forts pour tenir le capot ouvert, je l'ai faite en inox, matériel plus résistant que le laiton et restant tout aussi solide lorsqu'il est chauffé comme pour braser les pivots.



Les ressorts des charnières ne sont pas encore faits; ça viendra plus tard.
Avec les charnières, il faut continuer avec les plots reliant les charnières au capot. Ce n'est pas fait comme ça en original: les charnières sont vissées sur le renfort intérieur. Comme ce n'est pas très facile de voir la forme exacte de cette pièce intermédiaire, j'ai décidé de la faire pleine et d'enlever la matière jusqu'à ce que ça "colle". Inutile de dire que ça implique moult démontages et remontages des charnières sur la coque...

Contrairement à ce que j'ai espéré (fixer le capot sur les charnières au dernier moment), je devrai:
1. fixer les charnières au capot
2. assembler le tout sur la coque
3. installer les ailes avant

Il faudra être attentif à ne pas blesser la peinture...

[Roger]

ven. avr. 24, 2015
Avant de faire les plots de charnières, j'ai voulu faire le contour extérieur du renfort de capot:



Le relief sera fait ultérieurement en polyester pour des raisons de poids.
Une fois les plots soudés au capot, j'ai fait quelques ressorts en fil de 0.5 mm. Pu.ain, ça tire sur les axes, il faudra mettre de l'huile...

Capot fermé:



Capot ouvert:



Comme on le voit, il tient bien ouvert! Les ressorts sont si puissants que lorsque le capot est ouvert d'environ 20°, il continue de s'ouvrir tout seul, à tel point que je devrai ajouter des arrêts de charnière (que j'avais négligé de faire au départ) pour éviter que les coins du capot n'entrent en collision avec les ailes car, à ouverture plus grande que la normale, la trajectoire de coins de capot décrivent une courbe arrivant en-dessous des ailes.



Hier, j'ai échangé ces ressorts par d'autres constitués par du fil de 0.4 mm. La différence est marquante: le capot tient à peine ouvert; je doute qu'il garde cette position lorsqu'il sera entièrement terminé. Je ne jette pas encore les ressorts de 0.5!

[Roger]

ven. avr. 24, 2015

bon courage pour l’ajustement du capot :BI: et toutes les pièces manquantes :new-alien:

Facile: il suffit d'agrandir les trous! Cependant, j'essaie de limiter le plus possible cette option bon marché. Pour ce qui manque: une chose après l'autre...

[Roger]

ven. avr. 24, 2015

Chapeau Roger, pour la réalisation des charnières à parallélogramme . C'est un exercice très difficile à faire . La cinématique du capot (celle du modèle réel) doit être complexe pour voir cela sur l' auto. Et bravo pour la doublure du capot avant.

Merci Serge! Ce genre de charnières est moins difficile à exécuter que celles pour le coffre qui sont également à parallélogramme, avec plus de leviers, bref, plus fragiles. Elles m'ont donné plus de fil à retordre que celles de l'avant...
Les charnières de capot de la Toronado sont un peu plus compliquées que celles de la Mark II: il y a un levier de plus; je dois probablement avoir galéré, d'autant plus que je n'avais pas de dimensions. Je me suis basé sur les charnières similaires d'un autre modèle GM, il y a ...35 ans!

[Roger]

jeu. mai 07, 2015
Le capot de la Mark II a une lèvre à l'avant et une nervure longitudinale au milieu du capot. Au départ, je savais que je ne pourrais pas faire la nervure directement dans la tôle, par contre j'ai espéré réaliser la lèvre. J'ai assez vite compris que c'était une illusion, la tôle n'étant pas aussi malléable qu'un film alimentaire.
Une fois le problème charnières résolu, j'ai fait cette lèvre et l'ai soudée au capot:



A ce stade, il faut penser à conserver le capot fermé, passons donc au verrou. De prime abord, beaucoup plus simple que la serrure de coffre ou celles des portes, malgré tout il y a eu quelques difficultés. D'abord le principe, vu sur une vraie voiture:



Il y a deux leviers latéraux, un pour la fermeture normale du capot et le second, celui du haut, comme dispositif de sécurité. Si on pousse sur le levier d'ouverture, un ressort fait monter un poil le capot jusqu'au dispositif de sécurité. Ce que je n'ai pas bien compris, dès qu'on pousse le levier, les deux "clapets" bougent en même temps. Système un peu c*l-c*l; sur les Cads, les deux leviers sont commandés par la même tirette, mais en décalé. Bref, l'engineering de Ford laisse parfois à désirer.
J'ai voulu, par souci de solidité, faire ces clapets en inox. J'ai vite déchanté car, à cause de la petite taille, c'est difficile à travailler, surtout avec des limes. Et, pour couronner le tout, lors d'un essai, le premier clapet est tombé dans le compartiment moteur et n'en n'est plus ressorti, même en secouant la bagnole dans tous les sens!
J'ai continué, mais en utilisant du laiton, nettement plus facile à travailler. L'autre difficulté consistait à placer les ressorts de fermeture sur l'ensemble: tenir la pièce principale, entrer le premier claper, insérer le ressort puis l'axe. Même avec 6 mains, ça ne va pas, il n'y a pas la place. J'ai pour finir fait un outil coinçant le ressort le temps de mettre l'axe et continuer avec le second clapet. L'inconvénient: ces pu.ains de ressorts rentrent dans les doigts en manipulant le verrou et, avant le montage définitif, je ne peux pas couper les "moustaches", sinon je dois refaire des ressorts!



L'aboutissement de cette séance d'acupuncture est un capot qui se ferme et, par chance, se laisse ouvrir!



La dernière chose à ajouter à la surface extérieure est la nervure:



Pour autant, le capot n'est pas entièrement terminé: il me faut faire le renfort intérieur en polyester.

[Roger]

sam. mai 09, 2015

J'adore les mélanges des couleurs des métaux sur la dernière photo.
Par contre je pige pas le fonctionnement du verrouillage, ca a l'air capilotracte...

Est-ce que cette photo t'apporte de la lumière?



La tige rentre dans ce trou et elle est bloquée par les deux clapets dont on voit à peine la partie faisant office d'arrêt sur la droite du trou. L'ouverture est provoquée en déplaçant le levier en direction du phare côté passager. Bête comme chou!

[Roger]

mer. mai 13, 2015

Ah ok la tige est crantée et vient se coincer dans les griffes je comprends mieux... Merci Roger, vivement la suite !

Pas exactement crantée:



C'est la longue tige qui a la forme d'un champignon sur la gauche de l'image. Méthode usuelle sur les autos des années 50...

[Yvon]

à la demande générale, voici notre Ami Roger : toujours trop modeste !

[Roger]

mar. juin 02, 2015
J'avais apporté des réserves sur la conception de la serrure de capot...C'est peut-être justifié: deux membres du forum Mark II ont vu leur capot s'ouvrir à 60 miles/h. Certes, je n'ai pas vu l'état de la serrure et de son support avant l'incident...
Le capot du modèle ne risque pas de s'ouvrir intempestivement aux vitesses possibles où le modèle sera manié!
Après l'aspect extérieur, j'ai commencé à traiter l'intérieur du capot en faisant de la sculpture. Ce n'était pas bruyant, la Plastiline (ce qu'on voit en orange) se laisse travailler très facilement. Une fois que j'étais satisfait de la forme, j'ai pris une empreinte au moyen du produit utilisé pour les pneus, sans le noir:



Ensuite, j'ai rempli les creux de l'empreinte avec du polyester et fibre de verre. Comme ça sent assez fort, je fais ce boulot à l'extérieur, lorsqu'il ne fait pas froid. L'endroit où je fais ça est abrité lorsque c'est la bise (un peu votre mistral) qui souffle et plutôt venté lorsque le vent d'ouest est de la partie. Manque de bol, pendant la coupe des bout de fibre, le vent s'est levé...mais pas suffisamment fort pour stopper les opérations, mais c'était gênant quand même.
Après ajustage et finitions rustiques, j'ai collé le renfort au capot. Et j'ai continué avec le coffre. Là, je n'ai pas pu prendre l'empreinte par le même procédé que pour l'avant à cause de la forme en "L" du coffre. C'est donc polyester et fibre qui sont venus à la rescousse. Et quel était le vent? Bingo, vent d'ouest! Qu'est-ce que j'ai pu pester...



Par contre, le renfort du coffre a pu être réalisé un jour de bise...Une fois le polyester durci, il faut ajuster la pièce. Et c'est la joie de la poussière! De plus, la fibre de verre est très agressive envers les limes, elles ne font pas de vieux os avec ce produit.



Une fois le renfort de coffre collé, on peut dire que la carrosserie est en gros terminée. OK, il y a encore le toit à souder à l'ensemble, mais ce sera fait plus tard quand l'intérieur aura été construit.
Il est donc temps de s'attaquer aux détails. Je passe donc aux feux arrière. Il n'y aurait pas de grandes difficultés sauf que le feu arrière gauche se déplace pour pouvoir remplir le réservoir. Je vais donc commencer par ce mécanisme qui ressemble à ça:



Heureusement que je peux aller voir la voiture quand je veux...En deux ou trois séances, j'ai collecté tous les détails nécessaires; je commence avec la partie fixe. Pour éviter trop de soudures à l'argent, je part d'un bloc de laiton que je fraise et lime. A un moment, il me faut bien percer les trous pour les pivots. L'axe général est incliné de 6° par rapport à la verticale et cette pièce informe ne peut pas être serrée dans un étau. Il ne reste plus qu'à fabriquer un dispositif de fixation:



Et voilà la pièce terminée:



Et, une fois installé sur la carrosserie:



On continue avec la partie mobile...

[Roger]

ven. juin 05, 2015

Une photo avec le toit juste posé ferait mon bonheur...

C'est prévu, juste quelques heures de patience! (il te faut peu pour faire ton bonheur!)

[Roger]

ven. juin 05, 2015
Avec ce système un peu compliqué, j'avance en aveugle...Comme la miniaturisation a des limites, je ne peux pas simplement réduire les pièces originales, il me faut improviser en tenant compte du fait qu'il doit y avoir deux cabochons et un entourage chromé. J'avance un peu à l'aveuglette...Après avoir fait un ou deux leviers de plus, j'ai encore brasé mon interprétation du fond du feu arrière sur la partie mobile. J'ai encore "vite" fait un levier provisoire pour être sûr que ça fonctionne plus ou moins correctement. Et ça marche!

Position normale:



Et, pour remplir le réservoir:



Il ne reste plus qu'à faire le reste...

Les plus perspicaces auront vu que le couvercle du coffre a reçu une couche d'apprêt. Les ailes avant et le capot aussi; photos dans pas longtemps!

[Roger]

ven. juin 05, 2015

A cet instant je mange une barquette de taboulé a 3€ ais avec vue plongeante sur la rade de Villefranche sur mer, je suis au top !

Alors, bon appétit! Et, à partir de la semaine prochaine, je n'aurai certes pas la vue sur la mer, mais presque!

[Roger]

ven. juin 05, 2015
Comme promis plus haut, voici quelques images de la carrosserie en apprêt. Cette fois, la consistance du mélange était meilleure, il n'y a pas de pelure d'orange. De fait ce n'est pas très important, tout sera à nouveau poncé et reponcé!

Le toit est juste posé sur la coque, ce n'est pas encore le moment de le souder.

[Roger]

mer. juil. 29, 2015
Avec effroi je remarque que je n'ai rien publié depuis le début juin...Pas mal de petites choses se sont passées: après la peinture, j'ai continué de galérer avec le feu arrière gauche; j'y ai ajouté l'entourage des "verres":



Une fois ouvert:



Le fonctionnement est satisfaisant; la seule difficulté restant réside en l'absence du ressort de rappel pour tenir le bidule fermé. Il me faudrait du fil très fin, genre 0.05 mm de diamètre pour faire un ressort de diamètre extérieur d'un mm au maximum. Je n'ai pas trop envie d'acheter une bobine complète de quelques centaines de mètres pour en utiliser 10 centimètres. Je laisse donc cette affaire de ressort en suspens et m'occupe de l'autre entourage qui est en travail:



Une fois l'entourage + l'arrière du feu complété, je peux me tourner vers les cabochons. Je débute avec celui des feux de recul et ne sais pas trop bien comment procéder, car il y a des lignes intérieures que j'aimerais bien reproduire; de plus la forme extérieure n'est pas plate ou légèrement bombée et de loin!

J'imagine donc un empilement de quelques plaques de laiton de 0.3 mm assemblées par vis et limés jusqu'à ce que j'obtienne la forme intérieure du cabochon. Il faut donc qu'il y ait au maximum 1 mm d'espace entre ma forme et les flancs de l'entourage. Une fois la forme obtenue, je fais un petit chanfrein à chaque plaque. Je réalise aussi la matrice en laiton assez épais:



L'image montre un premier cabochon qui doit encore être dégrossi, la matrice, le poinçon et un autre bout de Plexiglas qui, après que le tout ait été chauffé, a été pressé entre les deux parties métalliques. Une autre vue:

[Roger]

mer. juil. 29, 2015
Après avoir fait quelques pièces, l'étape suivante consistait à adapter les cabochons aux entourages:



Et maintenant, le gros morceau: les cabochons rouges. Pour le moment, j'utilise du Plexi transparent non teinté pour mes essais.
La procédure est la même que pour les verres de recul: empiler quelques plaques de laiton, cette fois plus épaisses et façonner le contour extérieur. Ensuite, pressage du Plexi dans mes outils très spéciaux.



Deux problèmes se présentent: le premier, la couleur. En regardant dans le net, le Plexi coloré a une épaisseur minimum de 2 mm; je ne peux rien faire avec ça. Un site de modélisme m'a suggéré plusieurs solutions; la proposition d'une peinture rouge transparent est la meilleure.
L'autre souci, déjà présent sur les cabochons de recul: une fissure se forme à la pointe. Là aussi le site de modélisme me suggère plusieurs causes; celle qui me dit que la température était insuffisante ne m'emballe pas quoique le poinçon, de par sa forme, prenait moins bien la chaleur de la cuisinière que la matrice avec son fond plat. Je suspecte davantage que le Plexi a une mémoire (si on chauffe une pièce "emboutie", elle redevient plate et les détails disparaissent) et que l'angle à la pointe est trop prononcé, provoquant la fissure.
Ce qui fait que j'en ai ras le bol, laisse les cabochons dans l'état et passe à autre chose: les entourages des phares. C'est, sur la véritable auto, une pièce emboutie et qui tient à la carrosserie avec des clips. Il n'y aura pas de clips et je vais faire ces pièces sur le tour. Lors de l'assemblage définitif, une petite goute de silicone transparent évitera que les entourages ne tombent.



Ne sachant plus trop bien par quoi continuer, je reprend des pièces déjà commencées mais pas terminées: le bidule de commande de l'A/C. Entre-temps, je peux prendre photos et mesures de deux pare-chocs en assez mauvais état. Ceci me convient bien, ça évite les reflets trompeurs.
Avant d'oublier ce que j'avais voulu faire, je termine ce qui appartient à l'A/C, sans tuyauterie.





Les tuyaux seront ajoutés juste avant l'assemblage final car trop fragiles pour être stockés un temps certain.

Et, avant de commencer les pare-chocs, je me décide pour une autre pièces facile: le support du bocal de lave-glace:



Il me semble que c'est la première fois que j'utilise une mèche de .3 mm qui demande beaucoup de sensibilité...Elle a été utilisée pour installer les faux rivets du support.

[Roger]

jeu. juil. 30, 2015

je suis estomaqué par le travail réalisé sur le feu arrière . Quand ton modèle sera fini , je te conseille de le proposer au PDG de Lincoln en échange d' une belle auto de son musée. Il ne devrait pas être perdant au change. Très beau travail.

Merci Serge! Ta suggestion d'échanger le modèle terminé contre une auto du musée ne m'emballe pas: j'ai 3 Cad des années 50 que je roule de moins en moins...

[Roger]

mar. août 04, 2015

Roger Z comme Zimmerman!, je pense que sur celle ci tu dépasses tous tes exploits précédents! Ton cabochon mobile pour faire l'orifice de remplissage d'essence est simplement démentiel!

C'est vrai que je fais des choses que je n'aurais peut-être pas pu faire avant. Plus de temps à disposition et peut-être aussi quelques outils que je n'aurais pas pu m'offrir il y a ...bien longtemps.
Le feu mobile a bien risqué de ne pas voir le jour; en cours de construction j'avais plus qu'un doute sur les chances de succès. Il manque encore le petit ressort pour tenir le bazar fermé car, actuellement, si on manipule le modèle, ça s'ouvre...et ça ne devrait pas.

[Roger]

ven. août 07, 2015
Comme je n'ai plus rien trouvé qui soit facile à faire et qui ait un sens dans le stade actuel du modèle, je me suis résolu à commencer les pare-chocs. Ils sont un peu compliqués, il n'y a pas de ligne ou plan droit et aussi bien celui de l'avant que de l'arrière sont en deux pièces: la lame du haut et celle du bas.
Deux ou trois coups de presse plus quelques soudures et on avait la lame du haut. C'est un peu plus compliqué pour le modèle...J'ai d'abord pensé à faire chaque extrémité de l'avant en une seule pièce; après avoir fait une pièce mâle, je me suis tout de suite aperçu qu'à cause des courbes, il me faut faire chaque extrémité en deux parties.



La pièce à gauche est assemblée par brasure; les deux bouts du milieu vont l'être et la forme sur laquelle les pièces sont formées est à droite de l'image. Les feux de position sont installés dans ces extrémités, un peu en retrait du bord extérieur. J'avais pensé plier ce qui ressemble à un entonnoir une fois les moitiés brasées, mais la raison me dit que ça ne va pas marcher. Dommage pour le temps passé à évider la forme...J'utiliserai un autre procédé pour arriver à mes fins.

Toujours dans l'idée d'éviter de longues brasures, je pensais faire la partie centrale en une seule pièce dont le profil ressemble à un "U". Une fois ceci fait, j'ai constaté que de former ce profil en "V" va me conduire à la cata car j'ai utilisé du laiton de .5 mm. Pas assez épais pour éliminer par la lime tous les défauts provoqués par les coups de marteau.
Changement de stratégie, je prends du .8 mm et lame exécutée en deux pièces. Une fois la partie centrale faite, il faut assembler les 3 bouts, en veillant à ce que ça "joue" avec la carrosserie. J'ai fait un dispositif provisoire pour assembler le tout avec deux vis, me permettant d'ajuster le tout avant la brasure.



Avant de braser, je désire terminer les extrémités en soudant la patte de fixation pour la ferrure et l'entonnoir pour les feux de position.

[Roger]

lun. août 24, 2015
Il a fallu un peu jongler pour loger les feux de position avant. Sur papier, c'est toujours facile et logique. Ces petits feux tiennent avec 4 vis de .7 mm; eu égard au poids des loupiottes, c'est exagéré!
Une fois les extrémités terminées, le gros travail a été de les braser sur la partie centrale. J'ai ajouté du laiton à l'endroit de la jonction pour avoir un plus grand arrondi car on ne peut pas compter sur la brasure pour ajouter de la matière. La difficulté étant de braser le tout sans que les demi-coques ne se séparent à cause de la chaleur intense. Par chance il n'y a pas eu de malheur. Après avoir un peu dégrossi la surface extérieure, je n'ai pas pu résister à faire un assemblage très temporaire: la lame supérieure tient avec de la Plastiline...



La suite, c'est la partie inférieure. Elle m'a causé pas mal de difficultés parce que tout est arrondi ou presque. J'avais bien pris des dimensions, mais mesurer des courbes est futile! En fin de compte, il faut que la forme soit plaisante et corresponde à l'esprit de l'original.

Un premier bout:



Ce tronçon est constitué de deux parties assemblés par brasure. Le tout est façonné avec des "tas" et divers marteaux:

(image non disponible)

La réalisation de l'autre moitié a été plus rapide; il suffisait de copier plus ou moins...

Au début, j'avais l'intention de souder la partie du bas et celle du haut car pour mettre de vis, il faudrait disposer de clés à fourche ou fermées, les outils de serrage que j'ai sont en fait de longs tubes. Comme le polissage risque d'être difficile une fois les deux moitiés assembles définitivement, j'ai pour finir quand même opté pour des vis. Certaines, aux extrémités, sont verticales et, au centre, elles sont obliques ce qui n'était pas de tout repos pour le perçage et taraudage.

Et voilà l'ensemble sur l'auto, mais de manière provisoire, même si le pare-chocs tient avec deux vis au châssis. J'ai encore un peu de travail avec les ferrures de pare-chocs, mais ce sont des pièces vraiment faciles à construire.



Il est temps de planifier la suite. Et là, vous avez le choix entre la grille de calandre ou le pare-chocs arrière. Que désirez-vous voir d'abord?

[Roger]

lun. août 24, 2015

Et en plus le public à le choix de te dire ce que tu dois maintenant construire!
Fait comme tu le sent en fonction de l'humeur du jour Roger!

Eh oui, c'est l'interaction! C'était la même chose avec le tableau de bord ou le capot. A la fin, les deux sont faits, mais peut-être, en faisant un choix, ça incite davantage les utilisateurs du forum de voir si "leur" projet avance!
J'ai posé la même question aux 3 forums US où je montre le modèle; le nombre de réponses n'est pas renversant, cependant, pour le moment, la préférence va à la grille de calandre.