
Je confirme ; la probabilité que le réchauffement actuel soit dû à une autre cause que celle modélisée, calculée et vérifiée depuis plusieurs dizaines d'années est quasi-nulle ; quasi-nulle, ça veut dire même pas 1 chance sur 100000, et on peut pratiquement rajouter un zéro chaque année qui passe. a difficulté c'est que tout le monde n'a pas le bagage mathématique et scientifique pour faire le tri entre la désinformation, ceux qui n'ont rien compris et disent des conneries, ceux qui croient avoir compris mais qui pensent expliquer en disant des conneries, et les faits vérifiés.
Pour faire simple, si quelqu'un prétend avoir une théorie qui explique un phénomène, si on a le bon niveau de connaissance, on peut facilement dans son coin, tester la probabilité que la théorie le décrit bien ou mal. Pour faire simple, on sait presque toujours vérifier si une information scientifique est vraie ou douteuse.
D'abord par le modèle (on appelle ça théorie) : supposons un modèle est rigoureux ; personne parmi les gens les plus compétents de la planète n'y voit d'erreur ; il est alors pris au sérieux et publié – dans des revues sérieuses ; mais pour être considéré comme réel et pas une simple probabilité, il doit passer l'épreuve de la réalité. La prédiction et les premiers modèles d'impact des gaz à effet de serre ont été établis il y a près de 70 ans. Ils n'étaient pas assez précis pour faire des prévisions détaillées, mais donnaient une tendance globale tout de même forte. De plus, la perte d'équilibre thermique au départ était suffisamment lente pour être invérifiable au milieu des variations aléatoires. En effet, l’inertie thermique – surtout océans – la rendaient lente, et les rejets étaient moins forts que par la suite.
Je ne vais pas m'étendre là-dessus, mais il existe des lois mathématiques - démontrées, ce n’est pas une opinion, ce sont des maths - qui permettent de dire si on peut affirmer qu'un signal monte ou pas, en présence de variations aléatoires, avec une certaine probabilité de ne pas se tromper, par exemple 95%.
Jusqu'à il y a environ 20 ans, la faiblesse, calculée et prévue, de l'effet humain ne permettait pas d'affirmer qu'on observait effectivement et à coup sûr la part de réchauffement, dans le "bruit" des variations locales et annuelles. Les scientifiques trépignaient, savaient que malheureusement ils avaient très peu de chances de se tromper dans leurs calculs - et les expériences qui les confirmaient - mais savaient aussi qu'il n'auraient la preuve définitive en grandeur réelle que quand l'augmentation serait assez forte pour sortir du bruit des variations locales et annuelles.
Cela a été chose faite il y a 20 ans environ, où le calcul de probabilité de ne pas se tromper a commencé à donner une valeur de 90%, simplement sur les mesures réelles, sans même compter que la probabilité que les calculs soient justes était déjà bien plus élevée, et qu’ils correspondaient avec les observations. Ce qui donnait déjà en tout une probabilité que le modèle soit juste de 99%, pour donner un chiffre grossier.
Au fur et à mesure que les années passent, la probabilité que la réalité suive exactement les modèles "par hasard", se réduit de plus en plus vite : pour comprendre, imaginez la probabilité qu’un dé soit truqué soit calculée, par exemple avec 9 chances sur 10 de tomber sur 6, mais qu’il faille le prouver ; au premier lancé, 1 chance sur 6 de tomber sur le 6 par hasard ; c’est compatible avec le dé truqué, mais on ne peut pas conclure. 2 ieme lancé : 6 ; on ne peut toujours pas conclure, car la probabilité de deux six par hasard, certes faible, est encore importante ; on bout de 20 lancés, la probabilité que le hasard soit en cause devient quasi nulle et décroit extrêmement vite. Dans notre cas, avant trucage, tous les lancers du dé pendant des milliers d’années n’ont jamais donné un tel résultat. Le résultat actuel est conforme au calcul des modèles. Le changement s’est produit pile quand le modèle le prévoit, ce qui n’a aussi qu’une chance sur beaucoup d’arriver par hasard. Un barbu, c’est un barbu, trois barbus, c’est des barbouzes ! Là, c’est comme si on avait 10000 barbus d’un coup

. On peut donc recalculer la probabilité que la réalité soit indépendante du modèle.
C’est pourquoi en 2020, seuls les ignorants, des politiques et les médias qui continuent à inviter des charlatans ont encore un doute. Tous ceux qui savent faire ce genre de calcul et qui ont lu et vérifié les études savent que nier les faits est digne des affirmations religieuses du moyen-âge, pas très loin de la terre plate.
On trouvera toujours, parmi des milliers de scientifiques, un paranoïaque - vrai paranoïaque, psychotique – un charlatan qui vend des interviews à des journalistes avides d’audience, un pervers que d’autres pervers ou imbécile monteront en épingle dans les médias ou les réseaux sociaux. Il n’existe plus un seul humain capable de comprendre qui n’ait pas compris et confirmé.
Cela va certainement effrayer encore plus ceux qui pensent que beaucoup de dirigeants de ce monde sont des crétins ou des ordures au sens le plus exact du terme, nonobstant toute coloration politique. Avec le réchauffement climatique, vous en avez une preuve mathématique, certaine, indiscutable pour nombre d’entre eux. C’est rare.
Pour finir, on peut se demander pourquoi les prévisions ne sont pas plus exactes, puisqu’on calcule « tout » et qu’on est sûr d’à peu près tout.
Le calcul du déséquilibre est effectivement précis, en évolution de la moyenne de KW solaires absorbés en trop sur quelques années à cause des gaz à effet de serre. Mais, une partie du CO2 a été absorbé par les océans -qui vont arriver à saturation – c’est ce qui tue les micro-organismes qui font notre oxygene, et les coraux. La vitesse d’absorption n’était pas bien connue. Elle a un impact majeur … pour cacher la catastrophe quelques dizaines d’années.
Il y d’autres éléments qui retardent le réchauffement en degrés : l’énergie absorbée par les énormes masses océaniques, la fonte des glaces, les changements de répartition en fonction des changements de courants, les modifications végétales, les modifications de couverture nuageuse qui jouent sur l'albedo (la part réfléchie dans l'espace) etc… tout cela est extrêmement compliqué à calculer ; c’est pour cela que les modèles donnent un max probable, un min probable.
Au fur et à mesure que le temps passe, la réalité permet de recalibrer certains modèles de modifications, captation océanique par exemple, ce qui permet d’affiner les prévisions.
On est dans un monde où celui qui n’a jamais été capable de rien comprendre ni de rien prédire depuis des millénaires est mis par les médias et les politiques – et le péquin moyen - à l’égal de celui qui sait prévoir la réalité même quand elle avait 1/100000000 de se produire ainsi. Le tout en utilisant les machines électroniques qui prouvent par leur existence qui dit vrai, mais comme ils ne savent pas sur quelle physique ça repose, ça leur échappe aussi.
Vous avez dû remarquer que la réalité du réchauffement est malheureusement calée sur le pire cas calculé, voire pire. La raison est justement la pression politique - et financière - sur les scientifiques, qui les a poussé ignorer plus facilement dans les publications ce qui allait trop dans le sens de la catastrophe.
La réalité ne prend pas cette peine…

Philippe G.
Un vieux jeune de 63 ans - qui essaie de garder la forme :)
une Toronado 1966, une Delta 88 Diesel de 1979 et une Renault4F4 ! Valence 26.