C'est donc une Chevrolet Caprice de 1979, avec le V8 350 ci, achetée en décembre 2013 dans le Sud de la France. Elle était en état concours pour n'avoir que très peu roulé. 10.000 km environ en 30 ans.
Comme elle était destinée à devenir mon seul et unique véhicule, il a donc fallu faire pas mal de trucs dessus : remplacement de tous les consommables (filtres air, huile, boîte, valve PCV, calorstat, courroies, bougies), recherches des prises d'air, remplacement de tous les joints de carbu et du joint d'embase, et réfection dudit carbu, remplacement du système d'allumage. Il a aussi fallu changer les roulements de roues avant et tous les amortisseurs, et les cylindres de roues arrières.
Mais bon, pour paraphraser le moindre candidat à une émission de télé-réalité : c'est que du bonheur.
C'est une excellente bagnole, peut-être ce que GM pouvait faire de mieux à l'époque (qui n'était pas très rose avec la lutte antipollution et les chocs pétroliers), hyper confortable et luxueux : 4 VE, clim, régulateur de vitesse, système audio K7 (siglé Opel et remplacé par un Blaupunkt de l'époque avec adaptateur prise jack).



Le V8 est très mitterandien : la force tranquille en somme.

Très discret (si ce n'est le glouglouglou au ralenti), il commence à donner de la voix lorsque les corps secondaires du carbu s'ouvre et que la jauge de carburant descend à vue d'oeil.

Cela étant, il suffit d'ouvrir aux 2/3 pour semer n'importe quel importun et, si besoin est, en appuyant à fond, le kick-down tombe la seconde, et là, les 20 parsecs sont atteints en un rien de temps, assez pour larguer n'importe quel engin de l'Empire en vitesse pure, attention je dis pas les croiseurs, mais je vous parle des modèles de combat Corelli à Double-Rayons.

Enfin, lassé de perdre des enjoliveurs à chaque coin de rue, je les ai remplacés par des dog dishes, précisément ceux montés à l'époque sur les Impala type 9C1 (police). C'est moins luxueux, mais au moins ça tient bien.
